Régis Chamagne est un ancien élève de l’École de l’air qu’il intègre en 1977, il mène une carrière de pilote de chasse dans l’armée de l’air. Il y totalise plus de 3000 heures de vol sur avion de combat supersonique.
Breveté de l’enseignement militaire supérieur en 1996, il devient chef du bureau « Analyse opérationnelle » du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) puis dirige le département « Renseignements ».
Au cours de la guerre du Kosovo en 1999, il est chargé de l’animation d’une cellule d’analyse stratégique au profit du chef d’état-major des armées avant d’être à l’origine de la création de la section ciblage de l’état-major des armées, dont il devient directeur. Nommé commandant de la base aérienne de Bordeaux-Mérignac, il prend sa retraite militaire en 2004 et publie dans la foulée son ouvrage sur L’Art de la guerre aérienne.
C’est en visionnant les conférences de François Asselineau, fondateur de l’UPR, qu’il a découvert la théorie selon laquelle l’Union européenne serait un outil de la suprématie étasunienne. Il trouvera symptomatique et affligeant que ce soit la première fois qu’il ait entendu un tel décryptage de la situation.
Après quelques mois pour digérer cela, pour vérifier l’exactitude de certaines affirmations, et pour approfondir certains sujets, il décide d’adhérer à l’Union Populaire Républicaine (UPR).
Il est chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’Ordre national du Mérite et titulaire de la médaille de l’Aéronautique.